24 févr. 2013

Un petit avant goût... Résultat de l'essai ...

Coincidence... Heureux hasard... Hasard nécessaire... Ou quand la couleur du ciel de l'arrière de ma cuisine s'harmonise avec les lumières du potage choisi chaque semaine...



Le céleri a d’abord été appelé « ache », mot apparu dans la langue au XIIe siècle et qui est dérivé du latin apia, pluriel de apium. Il signifie « qui croît dans l’eau », en référence à l’habitat naturel de la plante. À l’origine, il désignait un groupe assez étendu de plantes (dont le persil et la livêche) avant d’adopter le sens restreint de « céleri ».
Apparu beaucoup plus tardivement dans la langue française (soit en 1651), « céleri » dérive du lombard seleri, issu du latin selenon. Ce nom rappelle que la plante était censée être sous l’influence de la lune (sélé), sans doute en référence aux propriétés aphrodisiaques qu’on lui attribuait. Le terme « céleri » a définitivement remplacé « ache » dans la langue courante, bien que ce dernier soit encore employé à l’occasion en herboristerie et en botanique.
Le terme « rave » est un terme générique qui signifie « racine » et qui désigne les plantes potagères dont on consomme la racine.
Le céleri est originaire du bassin méditerranéen, plus précisément des marécages salins qui bordent la Méditerranée. Il était connu des Grecs de l’Antiquité, si on en croit l’Odyssée d’Homère, écrite 850 ans avant notre ère. Toutefois, comme on le désignait alors sous le nom de selenon, qui était également attribué à d’autres plantes, on ne peut affirmer avec certitude que c’est bien du céleri dont faisait mention Homère dans ses écrits.
Cinq cents ans avant notre ère, les Chinois l’employaient en cuisine. Quant aux Égyptiens, ils récoltaient tant les feuilles et les tiges que les graines qui servaient d’assaisonnement.
Pendant des siècles, voire des millénaires, le céleri se présentera sous la forme d’un bouquet aux tiges et à la racine peu développées. La plante rappelle le persil et sert, comme lui, d’aromate, étant donné sa saveur prononcée. Le type à grosse racine que l’on connaît aujourd’hui ne sera sélectionné qu’au XVIIe siècle. Un siècle plus tard, il est commun en Europe. En Amérique du Nord, il n’a été adopté que tout récemment et reste encore relativement ignoré du grand public.
Les graines sont prisées depuis très longtemps en Asie, où on leur attribue des propriétés médicinales. En Occident, on s’en est servi pour préparer le sel de céleri. Cependant, ce condiment populaire est désormais fabriqué avec un extrait de la racine.

20 févr. 2013

Potage aux carottes : la recette !


Pour 2,2 l de potage fini, il vous faut :



- 850 g de carottes grattées ou épluchées



- 100 g d'oignons



- 4 c à c de thym



- 2 petites cuillères à soupe de miel de votre région



- une petite pomme



- un fond de volaille, du sel et du piment d'Espelette.

Comment procéder ?

C'est tout simple... Epluchez et émincez les oignons et la pomme.

Nettoyez, grattez et coupez en lamelles fines toutes les carottes.

Chauffez une casserole suffisamment profonde et déposez-y les oignons avec une petite partie du fond de volaille.  Laissez cuire jusqu'à légère coloration et mettez-y le miel qui va devoir légèrement caraméliser.



Ajoutez-y les carottes tronçonnées et la pomme coupée...

Faites-les suer. Mouillez régulièrement avec le reste de fond de volaille afin que tous les légumes soient recouverts d'eau.   Laissez mijoter le potage environ 20 bonnes minutes à feu moyen.  Réalisez pendant ce temps une décoction de thym en plaçant celui-ci dans un sachet de thé que vous aurez avec précaution, fermé hermétiquement, avec de la cordelette.  Plongez ce dernier dans l'eau du futur potage.

Il vous restera le mixage, l'ajout d'eau et de piment afin de rendre le potage comme vous le désirez.



Attention, si vous ne consommez pas de suite le potage et que vous devez le réchauffer ensuite, ne le faites en aucun cas bouillir... Il en perdrait en texture, en densité, en couleurs et en saveurs intimement mariées pour laisser place à un liquide, comme il a dit, insipide... Dixit un collègue fidèle dans ses commandes et qui a voulu pour l'occasion en faire profiter sa tendre moitié par-delà la Meuse... Qui a dit que la gourmandise était un vilain défaut... Surtout en période de Carême !


10 févr. 2013

Merci à tous les collègues... Grâce à vous, l'action est une réussite ! Déjà un excellent potage aux rêves réalisés pour ce mardi 12 et à très bientôt pour un voyage au pays de la pastenade orange !


Potage aux poireaux : la recette

Chaque samedi, qui précède le jour j, je réalise le potage sur base d'une quantité somme toute raisonnable... Ce samedi-là, j'ai choisi quatre poireaux plutôt de calibre moyen mais très verdoyants et surtout fermes... Preuves de fraîcheur et gage de goût affirmé pour la suite.
Mon fiston, au loin dans la salle à manger, a noté ce que je lui criais de la cuisine... Note ! 633 g de poireaux non épluchés feront 588 g de poireaux à utiliser dont on retiendra 150 g de blancs de poireaux ou deux pieds sur quatre que l'on cuira séparément du reste. Note ! Aussi 120 g de courgettes et 1 oignon de 50 g.

Voici les ingrédients pour 1,5 l de potage... (Il vous suffira de multiplier le tout pour réaliser 15 litres pour 25 convives gourmands) : 4 poireaux moyens, une demi courgette et 1 oignon moyen... une racine de gingembre frais de 20 g.  Sel et poivre et fumet de poulet.

Réalisation : Coupez en rondelles d'environ 1,5 cm la courgette et les oignons. Faites les suer avec un tout petit peu de fumet pendant que vous allez couper les poireaux que vous aurez au préalable fendus dans toute leur longueur afin de les laver à plusieurs reprises... Rien n'est plus désagréable de croquer dans du sable ou de la terre au moment de la dégustation...
Coupez ensuite les quatre verts et deux blancs de poireaux en morceaux de 2 cm. Déposez-les dans la casserole dans laquelle se trouve la courgette et l'oignon et mariez-les intimement quelques minutes afin qu'ils suent eux aussi... Aidez-les dans cette tâche en
ajoutant si vous en ressentez le besoin simplement de l'eau claire...
Laissez-les cuire et profitez-en pour couper les deux blancs de poireau rapidement. Faites cuire ces derniers séparément du premier mélange dans 200 ml d'eau dans laquelle vous aurez, si vous le désirez, laisser infuser 20 g de racine de gingembre râpé. Laissez cuire selon votre envie... personnellement, j'aime préserver un léger croquant.
C'est déjà presque fini... Ajoutez du sel et très peu de poivre... Et mixez le potage. Ajoutez les blancs de poireaux au mélange et à nouveau, allongez à l'eau claire jusqu'à la consistance désirée. Les enfants, sauf ma fille, raffolent de cette mixture verdoyante, soyeuse et croquante à la fois !


C'était mardi 05 février à la MIREC... Vous devez vous imaginer environ 26 travailleurs en train de déguster le breuvage ci-dessous... Et juste avant ou après ? Une crêpe party initiée par Sarah !

J'ai découvert aujourd'hui un peu avant de mettre à jour le blog le mot "viridité" ! 

Un merci particulier à Clarysse et la grande Juliette pour le service et la mise en oeuvre concrète de l'opération du jour.  Mon appareil photo fût confié à des yeux presque incognito, ceux de Jean-pol, ou, quand la lumière dessine l'ambiance conviviale de cette Chandeleur !









4 févr. 2013

Il pousse plus de choses dans un jardin que n'en sème le jardinier.

Proverbe espagnol.


Proverbe de ce soir : 6,5 kilos de poireaux épluchés, lavés, coupés et cuits sont prisonniers dans
2 casseroles en compagnie très étroite de 500 g d'oignons, 1kg de courgettes et de 200 g de racine de gingembre infusé... Ils ne peuvent que se reposer et refroidir avant demain ! 

3 févr. 2013

Déjà plus de 20 inscrits pour le voyage de ce mardi... Une seconde casserole entre dans la course !




Le Grand Larousse Gastronomique nous parle du poireau comme d'une plante potagère de la famille des alliacées, originaire du Proche-Orient, cultivée comme légume.  Il est formé de feuilles engainantes, constituant un fût cylindrique; la partie souterraine, blanche, tendre est la plus appréciée; les feuilles vertes sont généralement coupées à la base de l'endroit où elles s'écartent.

Le poireau était déjà cultivé par les Égyptiens et les Hébreux..
L'empereur romain Néron en consommait plusieurs fois par jour pour éclaircir sa voix et calmer sa toux.  C’est pourquoi on l’appelait … le porrophage !

Terriblement efficace si l’on en croit ce cher Néron. En effet, au début du XXe siècle, on a extrait des mucilages contenus dans le suc du poireau, pour soigner pharyngites, laryngites, trachéites et bronchites : ils agissaient comme des expectorants.

Le poireau est aussi un des deux emblèmes du Pays de Galles. L’histoire remonte à la conquête romaine, alors que seul un petit village gallois résistait à l’envahisseur romain ! Faute de moyens distinctifs, les soldats gallois ne pouvaient s’identifier pendant la bataille au risque de taper par erreur sur les copains.



De ce fait, lors de l’ultime confrontation contre envahisseurs, ils se trouvèrent en difficulté. Le roi des Gallois, à défaut de plumes d’autruche, décida d’orner les casques de ses hommes d’un simple poireau comme signe de reconnaissance ! L’histoire ne dit pas si c’est la soupe de poireaux qui décupla leurs forces, préfigurant ainsi la célèbre potion magique du druide Panoramix…

Une histoire de poireau... L'expression que j'utilise souvent : ne reste pas planté là comme un poireau... Ca fait toujours rire Juliette ma collègue qui a souvent eu le loisir ou le privilège de partager mes potages avant l'heure...